Adrien Joseph Heymans, Paysage de Campine

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Adrien Joseph Heymans, Paysage de Campine, s.d. Huile sur panneau. Signature en bas au centre : A. J. Heymans. 130 x 235 mm. État : Très bon état. Provenance : collection particulière belge

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Description

Adrien Joseph Heymans (1839-1921)

Anvers- Bruxelles, Ecole belge

Dès son enfance, Adrien Joseph Heymans passe régulièrement du temps au domicile de ses grands-parents dans le village de Wechelderzande, en Campine anversoise. Là, il développe un attachement profond pour les paysages qui marqueront son œuvre (JDB 1921: 2).

Il étudie à l’Académie d’Anvers sous la direction de Jacob Jacobs (1812-1879) et compte parmi ses condisciples Henri De Braekeleer (1840-1888) et Jan Stobbaerts (1838-1914), avec qui il entretient une étroite camaraderie liée par une volonté commune de libérer la peinture de ses conventions trop restrictives (JDB 1921: 2 ; Colin 1930: 156 ; Vanzype 1948: 90).

Entre 1855 et 1858, il séjourne à Paris aux côtés de son ami Isidore Meyers et y découvre l’école de Barbizon. Admirateur de Théodore Rousseau, Jules Dupré, Camille Corot et Charles-François Daubigny, il est fortement influencé par leur approche naturaliste et lumineuse du paysage (JDB 1921: 2; Colin 1930: 156 ; Dalemans  2001: 76 ; Goyens De Heusch 1988: 48).

De retour en Belgique, Heymans et Meyers, accompagné de Jacques Rosseels, Florent crabeels,  appliquent ces influences dans leurs œuvres, travaillant dans les environs de Calmpthout et Wechelderzande. Ils deviennent ainsi les figures majeures des écoles portant ces noms. Entre 1865 et 1869, il rencontre Théodore Baron à Calmpthout, qui l’invite à Bruxelles. Il s’y installera et y rejoindra l’école de Termonde et la Société Libre des Beaux-Arts (JDB 1921: 2 ; Colin 1930: 157 ; Vanzype  1948: 92).

En 1877, après un voyage en Hollande, Heymans se fait construire une maison à Wechelderzande, qu’il occupe jusqu’en (JDB 1921 :2). Son œuvre est remarquée à l’Exposition d’Art belge de 1880, organisée pour le cinquantenaire du pays. Cet événement lui vaut une première exposition personnelle au Cercle Artistique et Littéraire de Bruxelles (Goyens De Heusch 1988: 49)

Bien qu’il ne participe qu’une seule fois aux expositions du groupe des XX, lors de leur inauguration en 1884, il reste une figure influente du paysage belge (Vanzype  1948 : 96). En 1905, il rejoint le groupe « Vie et Lumière », réunissant de jeunes artistes désireux d’explorer de nouvelles voies picturales (Vanzype  1948: 97).  

À partir de 1913, sa santé se dégrade, le contraignant à abandonner la peinture. Il retourna à Bruxelles, à Schaerbeeck où il y meurt en 1921 (JDB 1921: 2).

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